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Europe
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Biélorussie : la fin d'une exception?
Texte intégral Politique internationale ,n°154, hiver 2016-2017, p. 225-236La Crimée, une presqu'île stratégique disputéeLa Crimée est une presqu'île stratégique dont la possession est une des clés du contrôle de la mer d'Azov et de la mer Noire. Son histoire est particulièrement riche et complexe est liée à son rôle d'interface entre les steppes d'Eurasie et les espaces maritimes pontique et méditerranéen. Les liens entre le monde russe et la Crimée sont anciens mais son annexion par la Russie aux dépens de l'Empire ottoman est relativement tardive (fin du XVIIIème siècle). Dès lors, la Crimée devient à la fois l'un des joyaux de l'Empire auquel les Russes sont particulièrement attachés. C'est particulièrement le cas de Sébastopol dont la résistance « héroïque » face aux envahisseurs étrangers en fait un symbole par excellence du patriotisme russe. De fait, la Crimée est un point de fixation dans les relations entre la Russie et le monde extérieur et la souveraineté ukrainienne sur la presqu'île n'a pas fait exception. Cet article se propose de donner un aperçu d'ensemble de la question en revenant sur l'arrière plan historique, la période ukrainienne de la Crimée et les enjeux de l'annexion par la Russie. Diplomatie, n°68, mai-juin 2014, p. 31-35Union européenne ou Russie : le dilemme ukrainien
Outre-Terre, 2/2012 (n° 32), p. 347-35 La Biélorussie : entre russification et européanisationDepuis l’élargissement de 2004, la Biélorussie est frontalière de l’Union européenne (UE). Pourtant, contrairement à l’Ukraine et à la Moldavie, l’État biélorusse ne s’est pas donné pour objectif d’adhérer à l’UE. La Biélorussie a préféré les projets d’intégration portés par Moscou. Dans le même temps, le pouvoir biélorusse insiste de manière constante sur son refus d’un modèle qui serait imposé de l’extérieur par les institutions occidentales. Cette relation particulière au processus de construction européenne est le plus souvent réduite à la seule question du régime politique « néo-soviétique » dirigé par Alexandre Loukachenko depuis 1994. Pourtant, au-delà du régime en place, il s’agit de s’interroger sur les représentations de la société biélorusse au sujet de l’Europe et de ses institutions. Celles-ci sont fortement conditionnées par l’évolution d’une identité biélorusse marquée par un fort degré de russification. Or, si le référent national semble de mieux en mieux intégré par les Biélorusses, l’idée d’une « identité européenne » en tant que référent supra-national est loin de faire l’unanimité tant elle semble entrer en concurrence avec l’idée d’un espace civilisationnel russo-centré. De fait, au-delà du cas biélorusse, la question se pose des limites de « l’identité européenne » dans cette partie de l’Europe orientale, comme l’illustre le retour au pouvoir en Ukraine de forces politiques qualifiées de « pro-russes ». in Maryline Dupont-Dobrzynski M. et Garik Galstyan G. (dir.), Les influences du modèles de gouvernance de l’Union européenne sur les PECO et la CEI, ouvrage collectif, Institut européen Est-Ouest, ENS de Lyon, 2011 |
Autres ressources
Atlas of Challenges and Opportunities in European Neighbourhoods, 2016 «Biélorussie : Minsk se rapproche de Bruxelles, mais à quel prix?» France Info: Geopolis, 31.08.2015. «Le conflit ukrainien, des enjeux géopolitiques et géoéconomiques», EchoGéo, 31/10/2014, echogeo.revues.org/13976 «Biélorussie. La question linguistique au coeur des enjeux identitaires», Grande Europe, juin 2010 |
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